21 janvier 2006

Le code de conduite des guerriers

Demata !

Je vous ai bien souvent parlé de l'honneur qui est l'une des principales valeurs de tout individu en Nemedia. Il va de soi que même s'il s'agit de l'un des piliers de la société Nemediante, tous ne suivent pas les préceptes établis, et comme partout il y a des traîtres, des lâches et des parias.

Les règles qui régissent les peuples sont très proches dans toutes les contrées. Pour la plupart, elles ont été édictées selon des principes tirés des enseignements prônés par les Fils de Nemed, dont chacun est le père fondateur d'une nation bien distinctes. Ce sont les Aes Dana, par le biais de la tradition orale qui les ont transmises et faites appliquer de génération en génration. Parmis ces règles, on peut noter celles qui sont les bases même de la conduite de la caste rouge : le code des Gaiscedachs. Je vous les livre en partie ici. Ainsi, peut-être aurez-vous une idée du respect et de la crainte qui sont témoignés aux guerriers sur les terres médianes...


« La seule réponse honorable à un défi est de l'accepter promptement. Les guerriers ne refusent pas les défis. Ils font face à de telles situations avec courage. »

« Ne laisse pas dire du mal de la caste rouge sans réagir. Les guerriers se doivent de défendre l’honneur des leurs sans haine, seulement car c’est juste. »

« Celui avec lequel tu as échangé ton sang est ton frère d'arme, à moins que tu nies formellement le sang sur ton arme. Cela fait partie des liens partagés par les Gaiscedachs et ces liens dépassent les barrières imposées par l’appartenance à une cité ou à un Tuath. C'est une relation entre les membres de la même caste. C’est l’allégeance et le respect pour ceux qui appartiennent à cette caste. »

« Les Gaiscedachs ne brisent pas leurs serments. »

« La seule mort adaptée pour un Gaiscedach est dans la bataille. »

« Si un Gaiscedach veut l'esclave d'une autre personne, il doit la défier et la combattre avec l'arme qu'elle choisira. Cette règle est également connue comme appel au droit de l’épée. »

« Les Gaiscedachs ne se donnent pas la mort par le suicide. Ils ne facilitent pas à d'autres cette manière de mourir. Le suicide n'est pas une option pour un guerrier. »

« Lorsque le Gaiscedach sauve la vie d’un inconnu, celui ci doit lui offrir sa vie et entrer à son service. »

« Le Gaiscedach peut décider de rendre la liberté à celui qui la lui a donnée. Mieux vaut un ennemi reconnaissant, qu’un esclave sournois.»

« Si le Gaiscedach perd un duel, il doit mettre genou en terre et offrir sa liberté au vainqueur. C’est une question d’honneur. Les codes ne tolèrent pas le manquement à l’honneur. »

« Si un Gaiscedach doit fuir devant l’adversaire, ce ne sera que dans l’esprit de revenir se venger. Il ne pourra vivre de façon honorifique tant que sa vengeance ne sera accomplie. »

« La vengeance d’un Gaiscedach lui appartient, nul n’a le droit de la lui voler. Si tel est le cas le guerrier a le droit et le devoir d’assouvir sa colère sur le responsable. »

« Si un Gaiscedach peut faire autrement que d’ôter la vie à un adversaire, il doit choisir cette option. Un adversaire vivant est un allié de valeur, mort, il ne peut répéter les exploits de celui qui l’a vaincu. »

« Quand les femmes se mettent à genoux, qu’elles lèvent les mains vers le haut avec les poignets croisés, et ainsi se soumettent à un Gaiscedach, la coutume exige qu'il accepte la soumission ou massacre la captive. »

« Si un Gaiscedach accepte une femme comme esclave, il lui est imposé, au moins pendant un certain temps, à sa discrétion, qu’elle soit épargnée. Mais si elle montre une attitude insoumise, elle peut être immédiatement tuée. »

« En période de crise, un chef de guerre, ou Ubar, est appelé à régner sans contrôle jusqu'à ce qu'il décide que la crise soit passée. La fidélité d'épée du Gaiscedach est une allégeance à l’Ubar. On ne lui jure pas fidélité à la légère. »

« Quand un Ubar est incapable d’agir dans l’intérêt d’une cité ou d’un Tuath, la fidélité d'épée est déshonorée et l'Ubar peut être abandonné par ses propres Guerriers. »

« Le Gaiscedach ne doit pas la fidélité d’épée à ceux qui ne quittent pas leurs fonctions d’Ubar. S’il reste au service de l'Ubar, il devient complice du tyran. »

« Les Gaiscedachs ont une Pierre du foyer commune. Son nom est bataille. »

« Les Gaiscedachs ne doivent pas proférer d’injures ni lancer de défi dans la maison de ceux qui leur offrent l’hospitalité. »

« Si quelqu’un vient à salir l’honneur de l’hôte qui le reçoit en sa maison, le Gaiscedach se doit de laver l’injure pour que son image ne soit pas ternie. »

« Si le Gaiscedach peut éviter un combat qui coûtera la vie à nombre de ses frères, il peut, sans perdre la face, se plier aux lois de la diplomatie. Il n’en ressortira que plus grand aux yeux de ses frères et à ceux de ses adversaires. »

« Le Gaiscedach est brave, en aucun cas il ne devra passer son chemin en ignorant un combat où il pourra s’illustrer. »

« Le Gaiscedach lorsqu’il a combattu jusqu’à la mort doit couper la tête de son adversaire pour montrer à tous qu’il est ampli d’honneur. Ne pas couper la têt d’un adversaire qui s’est battu bravement est une preuve d’irrespect. »

« Le Gaiscedach doit respecter la sépulture de ses frères. Il ne doit pas se conduire de façon déshonorante avec les morts. »

« Si un Gaiscedach que tu ne connais pas, est dans une situation difficile à laquelle il ne peut faire face seul, l’honneur veut que tu lui portes assistance. »

« Si un Gaiscedach est blessé et qu’il ne peut mener un combat de façon honorifique, ne lève pas ton arme contre lui. Car il n’y a pas d’honneur à défaire un homme affaibli. »

« L'esclave est une joie et une convenance pour le Gaiscedach. La capture des esclaves est non seulement autorisée, elle est encouragée. »

« Si vous levez une arme contre un Gaiscedach, il est autorisé par ses codes à vous tuer. Ne dégainez pas une arme contre un Gaiscedach à moins que vous soyez disposés au combat. »

« Il n'y a rien dans les codes qui exige explicitement la résistance aux brigands. C’est le choix du Gaiscedach. »

« L'acier empoisonné est contre les codes. »

« Tu dois respecter la femme libre. Tu ne lui passeras le collier des esclaves que si la nécessité s’en fait ressentir. »

« Si par erreur le Gaiscedach tue un innocent, l’honneur veut qu’il subvienne aux besoin de sa famille. »

« Si des Gaiscedachs ont été capturés par traîtrise, il est de ton devoir de réparer cette injustice en les libérant pour que ton honneur soit sauf. »

« Si tu es fait prisonnier de façon honorable et conformément aux codes, tu ne devras pas chercher à te soustraire à la captivité. »

« Si tu es fait prisonnier de manière traîtresse, tu devras chercher à recouvrer ta liberté par tous les moyens à ta disposition. Car tu dois être libre pour assouvir ta vengeance et laver ainsi ton honneur. »

« Si un Gaiscedach rendant son dernier souffle te demande d’accomplir sa vengeance, celle-ci devient tienne, car l’honneur ne souffre pas de refuser les dernières volontés d’un frère de ta caste. »

« Le serment du désavouement est une cérémonie irréversible. Lorsqu’un Gaiscedach est désavoué par les membres de sa caste, il perd sa famille et doit vivre comme un paria. »

« Trente-septième Aphorisme des codes des Gaiscedachs: " Qu’est-ce qui est invisible mais plus beau que des diamants ?" La réponse est " honneur." D'autres réponses pourraient inclure " Qu’est-ce qui est silencieux mais dont la colère résonne plus que le tonnerre " et " Qu’est-ce qui n'enfonce aucune balance mais est plus lourd que l'or." »

« A tout jamais Gaiscedach. Parfois pour le plaisir de combattre, pour leur subsistance, inlassablement pour les Pierres du Foyer de leur Tuath. »

« Si tu reconnais un Gaiscedach qui ne revêt pas les attributs de ta caste, il a probablement des raisons que tu n’entends pas. Il n’est pas de ton ressort de le dévoiler à la face de ceux qui t’entourent, car son honneur est peut être en jeu. »

« Si la Pierre du Foyer de ton Tuath a été dérobée, l’honneur des Gaiscedachs veut que tu mettes en œuvres tout ce qui est humainement possible pour la retrouver. »

« Si ton Tuath est détruit, même si tu es le seul survivant, l’honneur veut que tu assures la vengeance des tiens jusqu’à la mort de tous les coupables. »

« Si tu es le seul Gaiscedach survivant de ton Tuath, l’honneur veut que tu préserves la Pierre du Foyer et que tu reformes ce qui a été détruit. »

3 commentaires:

Anonyme a dit…

He bien en voilà de quoi trouver de l'honneur !!

Je suis agréablement surpris de voir que cela est basé sur l'honneur et la fraternité.

Ce jeu va être une véritable réussite.

Vladimir

Helgui le Gris a dit…

Demata Vladimir !

Et bien merci beaucoup de ce commentaire ! A peine mis en ligne déjà une réaction, c'est agréable.

Disosns que nous espérons que ce sera une réussite, on oeuvre dans ce sens et je t'avouerai que les heures d'écriture et de réécriture ne sont pas vaines. Tout est étudié pour le plaisir des joueurs et des meneurs, bientôt plus de détails.

N'hésites pas à repasser et laisser un petit mot.
Merci

Williaam Anaaïs a dit…

Waow ! Impressionant le mode de vie d'un Gaiscedach ! C'est très chouette ! Bravo !
Anaïs