28 janvier 2006

Et pendant que je parle...



L'illustration au dessus est une réalisation de Gildas Javelle, alias JAVA. C'est une peinture sur toile à l'acrylique de 60 cm sur 40cm. (Cliquez sur l'image pour la voir dans le détail)Le logo Nemedia a été dessiné par moi-même et réalisé par Yohan Lelay.

Beaucoup de personnes m'ont demandé s'il s'agissait de la nouvelle couverture de l'édition à venir de Nemedia. J'en profite donc pour remettre les choses à leur place.

Non, ce n'est pas la nouvelle couverture, il s'agit d'une illustration réalisée pour les flyers de présentation du jeu qui aura lieu lors du salon du jeu à Cannes en février 2006.

Par contre le logo sera celui que nous utiliserons pour la nouvelle édition et les couvertures du livre de règles et des supplément à suivre. Dans cette version et dans d'autres que je vous révèlerai très bientôt.

Je tiens à remercier Gildas, Yo et N@r pour leurs superbes réalisations.

Aventures en société


Demata !

Aujourd’hui, je vais vous donner un bref aperçu de ce qu’est la société Nemediante. Outre le fait que les aventures vécues par les personnages peuvent couvrir de nombreux domaines que l’on connaît déjà dans d’autres jeux et univers, il est important de voir que la société Nemediante, de par sa structure et les règles qui la régissent, peut être un puits d’inspiration sans fond. Comprenez par là, que le panel des possibilités scénaristiques offert ne se limite pas aux traditionnelles aventures où l’on combat des adversaires surnaturels, lors de quêtes héroïques. La politique et la religion, les alliances, complots et intrigues, la succession d’un chef, le vol d’une Pierre du Foyer, la réparation de l’honneur par l’accomplissement d’une vengeance, la capture d’esclave, le vol de bétail ou l’espionnage peuvent être autant de cas intéressants à développer pour évoluer dans un monde à l’ambiance sombre et mystique.

Tout d’abord nous avons le pays qui est constitué de nations. Chacune d’entre elle est elle-même formée par les tribus qui se divisent en clans, ensemble de familles. Un clan vit dans un Tuath où on retrouve quatre catégories d'hommes divisées en Castes. Ces Castes sont réparties en sous castes.

Chaque caste découle d’une fonction.


La fonction sacerdotale (le sacré, le religieux, le mystique et le magique)

La fonction guerrière (chevaliers, guerriers, mercenaires)

La fonction nourricière (les artisans, agriculteur et toutes activités productrices)

Chaque caste est régie par des codes (Cf. Article précédent sur le code des Gaiscedachs http://nemedia.blogspot.com/2006/01/le-code-de-conduite-des-guerriers.html )

Mais n’oublions pas que chaque individu est lié à sa caste par l’honneur. L’honneur est une valeur Nemediante omniprésente, au même titre que la foi. Ainsi il est facilement compréhensible que certaines castes sont liées à d’autres et généralement les intrigues peuvent se baser sur les liens et serments qui rendent indissociables les acteurs de la société.

Vous comprendrez aisément toutes les combinaisons qui sont possibles. Surtout si vous mettez à contribution votre inspiration et votre imagination en conciliant plusieurs éléments tels que des factions rivales au sein de la caste des Guerriers, ou de celle des Druides. En teintant le tout d’une aura mystérieuse qui prendrait racine dans une prophétie basée sur les légendes de ces peuples. En basant toute l’aventure dans un lieu chargé d’histoire et avec des personnages hauts en couleur, je pense que vous devriez pouvoir développer un bon scénario qui pourquoi pas découlerait sur une campagne au long cours.

21 janvier 2006

Le code de conduite des guerriers

Demata !

Je vous ai bien souvent parlé de l'honneur qui est l'une des principales valeurs de tout individu en Nemedia. Il va de soi que même s'il s'agit de l'un des piliers de la société Nemediante, tous ne suivent pas les préceptes établis, et comme partout il y a des traîtres, des lâches et des parias.

Les règles qui régissent les peuples sont très proches dans toutes les contrées. Pour la plupart, elles ont été édictées selon des principes tirés des enseignements prônés par les Fils de Nemed, dont chacun est le père fondateur d'une nation bien distinctes. Ce sont les Aes Dana, par le biais de la tradition orale qui les ont transmises et faites appliquer de génération en génration. Parmis ces règles, on peut noter celles qui sont les bases même de la conduite de la caste rouge : le code des Gaiscedachs. Je vous les livre en partie ici. Ainsi, peut-être aurez-vous une idée du respect et de la crainte qui sont témoignés aux guerriers sur les terres médianes...


« La seule réponse honorable à un défi est de l'accepter promptement. Les guerriers ne refusent pas les défis. Ils font face à de telles situations avec courage. »

« Ne laisse pas dire du mal de la caste rouge sans réagir. Les guerriers se doivent de défendre l’honneur des leurs sans haine, seulement car c’est juste. »

« Celui avec lequel tu as échangé ton sang est ton frère d'arme, à moins que tu nies formellement le sang sur ton arme. Cela fait partie des liens partagés par les Gaiscedachs et ces liens dépassent les barrières imposées par l’appartenance à une cité ou à un Tuath. C'est une relation entre les membres de la même caste. C’est l’allégeance et le respect pour ceux qui appartiennent à cette caste. »

« Les Gaiscedachs ne brisent pas leurs serments. »

« La seule mort adaptée pour un Gaiscedach est dans la bataille. »

« Si un Gaiscedach veut l'esclave d'une autre personne, il doit la défier et la combattre avec l'arme qu'elle choisira. Cette règle est également connue comme appel au droit de l’épée. »

« Les Gaiscedachs ne se donnent pas la mort par le suicide. Ils ne facilitent pas à d'autres cette manière de mourir. Le suicide n'est pas une option pour un guerrier. »

« Lorsque le Gaiscedach sauve la vie d’un inconnu, celui ci doit lui offrir sa vie et entrer à son service. »

« Le Gaiscedach peut décider de rendre la liberté à celui qui la lui a donnée. Mieux vaut un ennemi reconnaissant, qu’un esclave sournois.»

« Si le Gaiscedach perd un duel, il doit mettre genou en terre et offrir sa liberté au vainqueur. C’est une question d’honneur. Les codes ne tolèrent pas le manquement à l’honneur. »

« Si un Gaiscedach doit fuir devant l’adversaire, ce ne sera que dans l’esprit de revenir se venger. Il ne pourra vivre de façon honorifique tant que sa vengeance ne sera accomplie. »

« La vengeance d’un Gaiscedach lui appartient, nul n’a le droit de la lui voler. Si tel est le cas le guerrier a le droit et le devoir d’assouvir sa colère sur le responsable. »

« Si un Gaiscedach peut faire autrement que d’ôter la vie à un adversaire, il doit choisir cette option. Un adversaire vivant est un allié de valeur, mort, il ne peut répéter les exploits de celui qui l’a vaincu. »

« Quand les femmes se mettent à genoux, qu’elles lèvent les mains vers le haut avec les poignets croisés, et ainsi se soumettent à un Gaiscedach, la coutume exige qu'il accepte la soumission ou massacre la captive. »

« Si un Gaiscedach accepte une femme comme esclave, il lui est imposé, au moins pendant un certain temps, à sa discrétion, qu’elle soit épargnée. Mais si elle montre une attitude insoumise, elle peut être immédiatement tuée. »

« En période de crise, un chef de guerre, ou Ubar, est appelé à régner sans contrôle jusqu'à ce qu'il décide que la crise soit passée. La fidélité d'épée du Gaiscedach est une allégeance à l’Ubar. On ne lui jure pas fidélité à la légère. »

« Quand un Ubar est incapable d’agir dans l’intérêt d’une cité ou d’un Tuath, la fidélité d'épée est déshonorée et l'Ubar peut être abandonné par ses propres Guerriers. »

« Le Gaiscedach ne doit pas la fidélité d’épée à ceux qui ne quittent pas leurs fonctions d’Ubar. S’il reste au service de l'Ubar, il devient complice du tyran. »

« Les Gaiscedachs ont une Pierre du foyer commune. Son nom est bataille. »

« Les Gaiscedachs ne doivent pas proférer d’injures ni lancer de défi dans la maison de ceux qui leur offrent l’hospitalité. »

« Si quelqu’un vient à salir l’honneur de l’hôte qui le reçoit en sa maison, le Gaiscedach se doit de laver l’injure pour que son image ne soit pas ternie. »

« Si le Gaiscedach peut éviter un combat qui coûtera la vie à nombre de ses frères, il peut, sans perdre la face, se plier aux lois de la diplomatie. Il n’en ressortira que plus grand aux yeux de ses frères et à ceux de ses adversaires. »

« Le Gaiscedach est brave, en aucun cas il ne devra passer son chemin en ignorant un combat où il pourra s’illustrer. »

« Le Gaiscedach lorsqu’il a combattu jusqu’à la mort doit couper la tête de son adversaire pour montrer à tous qu’il est ampli d’honneur. Ne pas couper la têt d’un adversaire qui s’est battu bravement est une preuve d’irrespect. »

« Le Gaiscedach doit respecter la sépulture de ses frères. Il ne doit pas se conduire de façon déshonorante avec les morts. »

« Si un Gaiscedach que tu ne connais pas, est dans une situation difficile à laquelle il ne peut faire face seul, l’honneur veut que tu lui portes assistance. »

« Si un Gaiscedach est blessé et qu’il ne peut mener un combat de façon honorifique, ne lève pas ton arme contre lui. Car il n’y a pas d’honneur à défaire un homme affaibli. »

« L'esclave est une joie et une convenance pour le Gaiscedach. La capture des esclaves est non seulement autorisée, elle est encouragée. »

« Si vous levez une arme contre un Gaiscedach, il est autorisé par ses codes à vous tuer. Ne dégainez pas une arme contre un Gaiscedach à moins que vous soyez disposés au combat. »

« Il n'y a rien dans les codes qui exige explicitement la résistance aux brigands. C’est le choix du Gaiscedach. »

« L'acier empoisonné est contre les codes. »

« Tu dois respecter la femme libre. Tu ne lui passeras le collier des esclaves que si la nécessité s’en fait ressentir. »

« Si par erreur le Gaiscedach tue un innocent, l’honneur veut qu’il subvienne aux besoin de sa famille. »

« Si des Gaiscedachs ont été capturés par traîtrise, il est de ton devoir de réparer cette injustice en les libérant pour que ton honneur soit sauf. »

« Si tu es fait prisonnier de façon honorable et conformément aux codes, tu ne devras pas chercher à te soustraire à la captivité. »

« Si tu es fait prisonnier de manière traîtresse, tu devras chercher à recouvrer ta liberté par tous les moyens à ta disposition. Car tu dois être libre pour assouvir ta vengeance et laver ainsi ton honneur. »

« Si un Gaiscedach rendant son dernier souffle te demande d’accomplir sa vengeance, celle-ci devient tienne, car l’honneur ne souffre pas de refuser les dernières volontés d’un frère de ta caste. »

« Le serment du désavouement est une cérémonie irréversible. Lorsqu’un Gaiscedach est désavoué par les membres de sa caste, il perd sa famille et doit vivre comme un paria. »

« Trente-septième Aphorisme des codes des Gaiscedachs: " Qu’est-ce qui est invisible mais plus beau que des diamants ?" La réponse est " honneur." D'autres réponses pourraient inclure " Qu’est-ce qui est silencieux mais dont la colère résonne plus que le tonnerre " et " Qu’est-ce qui n'enfonce aucune balance mais est plus lourd que l'or." »

« A tout jamais Gaiscedach. Parfois pour le plaisir de combattre, pour leur subsistance, inlassablement pour les Pierres du Foyer de leur Tuath. »

« Si tu reconnais un Gaiscedach qui ne revêt pas les attributs de ta caste, il a probablement des raisons que tu n’entends pas. Il n’est pas de ton ressort de le dévoiler à la face de ceux qui t’entourent, car son honneur est peut être en jeu. »

« Si la Pierre du Foyer de ton Tuath a été dérobée, l’honneur des Gaiscedachs veut que tu mettes en œuvres tout ce qui est humainement possible pour la retrouver. »

« Si ton Tuath est détruit, même si tu es le seul survivant, l’honneur veut que tu assures la vengeance des tiens jusqu’à la mort de tous les coupables. »

« Si tu es le seul Gaiscedach survivant de ton Tuath, l’honneur veut que tu préserves la Pierre du Foyer et que tu reformes ce qui a été détruit. »

15 janvier 2006

Peut-être reste t'il une chance

Aucune miséricorde divine ne viendra soulager la peine des hommes. La terre médiane est un lieu où seuls les plus forts peuvent espérer survivre. Car l’homme est un prédateur pour l’homme… Car les dieux dédaignent les faibles… Seuls l’acier et la fureur offrent un espoir à ceux qui ne renoncent pas. Les contrées Nemediantes sont bien cruelles pour celui qui ne sait imposer sa loi. L’âge sombre des hommes a succédé à l’ère des Tuatha De Danann. Les enfants bénis du Créateurs ont préféré l’exil. Ils ont rejoint la quiétude fabuleuse du Sidhe, là où subsiste encore le bonheur des jours anciens. En ces terres magnifiques où le son cristallin des harpes fait place au fracas des armes… Havre de paix où l’hydromel coule à flots, pour toujours ravir le palais des enfants de l’aurore qui festoient dans une ambiance paisible.

Oui, les dieux ont délaissé les hommes, les laissant en proie à la férocité des bêtes sauvages et à l’appétit de créatures bien plus effroyables… Car les fils de Nemed ont apporté le malheur. Car ils sont orgueil et vanité, envie et jalousie. Nemed lui-même l’avait prédit, lorsqu’à Brug Na Boyne il est sorti du chaudron. Né d’une larme de Dana portant en elle toute la tristesse qui l’habitait… Avec la venue du temps, les hommes ont défié les interdits. Avec le temps les hommes ont oublié que les dieux existaient. Ils ne sont plus que les esclaves de leur haine… Ils ont découvert la barbarie, livrés à la sauvagerie de leurs instincts primordiaux. Ils ont perdu la foi, oublié le régal qu’était pour eux la compagnie des enfants de Dana. Pauvres fous qui vivent dans les brumes persistantes de la peur… Ils nourrissent le cauchemar dont ils sont issus. L’Ombre se propage et asservit leurs cœurs, dévorant peu à peu leurs âmes. Bientôt s’ils continuent, ils s’entre dévoreront comme des bêtes enragées.

O, Morrigan, donne nous la force de poursuivre notre combat.
O, Lugh, affûte nos sens et guide nos pas.
O, Ogma, aiguise nos paroles et apporte nous l’inspiration.
O, dieux bien-aimés, emplissez nous du courage nécessaire à accomplir notre mission.
O, mes frères, honorons nos ancêtres pour ne pas sombrer dans la folie.

Veillons à transmettre le savoir secret des Nagirs. Poursuivons notre quête, inlassablement, sans haine… Juste car tel est notre destin, notre malédiction. Peut-être reste t il encore une chance ?

12 janvier 2006

5000 visiteurs !

Demata !

Et bien ce matin, c'est avec un grand plaisir que j'ai vu le compteur du blog de Nemedia afficher les 5000 visites.

Ce compteur avait été mis en place début août, ce qui indique une fréquentation de presque mille visiteurs par mois à ce jour. Pour vous ça ne représente peut être pas grand chose, mais c'est bien au delà de mes espérances et je vous avoue être très satisfait.

Satisfait oui, car par le biais de ce blog, je peux partager ma passion de cet univers que j'ai mis en place en presque 15 ans. Satisfait car des super potes collaborent à ce projet qui aboutira sur une nouvelle version du jeu qui sera édité par Iceberg courant 2006. Satisfait quand je vois, grâce aux statistiques, une fréquentation de plus ou moins 40 visiteurs chaque jour et provenant de sites aussi nombreux que divers, rôlistes ou non. Citons pour exemple, la Vouivre, le Grog, Iceberg éditions, Krysalid éditions, la BAP, le webring jdra, la FFJDR, Portail jdr, Indie RPG, la scénariothèque, mais aussi les sites où Nemedia est en lien : Pascal Izac, Gil Formosa, un Troll à Paris, Breizhoux annuaire, blogger et encore tous ceux que j'oublie...

Je remercie aussi les personnes qui prennent le temps de laisser un commentaire, pour donner leur avis ou poser des questions. Elles sont peu nombreuses mais au moins leurs commentaires ont le mérite de prouver qu'elles ont lu les articles publiés.

Donc merci à tous, espérons que ça va continuer.

07 janvier 2006

Celui qui frappe avec fureur

Demata !


Après avoir parlé de nombreuses personnalités divines
et humaines de la mythologie celtique, il semble important
de nous intéresser à un personnage ô combien
incontournable : Lugh.


Bien des noms le caractérisent :
Lugh à la Longue Lance, Lugh à la Longue Main,
Lugh à la Main Blanche, Lugh à la Main d’Eclair,
Celui qui frappe avec fureur,
Lugh au visage de Soleil, le Lumineux,
le Rayonnant, l’Eclairé…

Bien des noms pour un dieu à la puissance inégalable
qui souvent est symbolisé par le Grand Corbeau,
ou représenté comme le Dieu-à-la-Roue.

Lugh est un dieu métis, il est issu du mariage
entre le monde de l'esprit (fils de Cian) et
le monde de la matière (fils d'Ethnée).
Fils de la lumière et des ténèbres... Il est l'union entre
le ciel et la terre, la vie et la mort...

En effet il est des deux races qui se disputent le
monde, celle « de la lumière, du devenir social et humain »
la race des Tuatha De Danann. Et celle »des ténèbres,
souterraine, de l’inconscient, de l’aspect sombre de la
communauté humaine » la race des Formoirés.

Comme beaucoup de divinités celtiques,
Lugh couvre les 3 fonctions (sacerdotale, car il est
magicien et poète, guerrière, car il est chef d’armée
et productive car il est artisan multiple), mais il est
le plus important de toutes. Il est le dieu des arts,
dieu de création, d’échange et de communication, de
méditation et d’esthétique ; Lugh réalise l’union de
ce qui est en bas et de ce qui est en haut : l’esprit de
la matière, vie et mort, pensée et action.

Son arme symbolique est la lance, il est musicien et
sa harpe magique peut jouer tous les airs, il maîtrise
toutes les techniques, il acquiert la plénitude de son
rôle en gagnant une partie du jeu d'échec contre
Nuada, il prend alors possession des destinées du royaume
et de l'univers.

Lug est le dieu lumineux, celui qui resplendit au coeur
de l'été, sa fête est "l'assemblée de Lug", Lugnasad.
Grand rassemblement du peuple, où se déroulaient
des épreuves sportives. Associé au sud, au lumineux, à
la récolte, au coeur de la période lumineuse, la
période où la guerre est possible.

C’est d’ailleurs à la guerre qu’il s’illustre, lorsque lors
de la seconde bataille de Moy Tura, grâce à l’aide de
Dagda et Ogma il triomphe de son propre grand père,
le terrible Formoiré Balor-à-l’œil-unique. Triomphe de
la lumière sur les ténèbres chtoniennes.

02 janvier 2006

Bloavez Mad !

BLOAVEZ MAD !

Et bien c'est avec grand plaisir que je vous souhaite tous mes voeux pour cette année 2006 !

Pas très original, mais bon, on fait ce qu'on peut hein ? Espérons que cette nouvelle année vous apportera son lot de bonheur, de travail, d'argent et bien entendu tout ce que vous pourrez souhaiter. Hum, j'ajouterai, santé avant tout les amis !

Pour ma part, cela va plutôt bien, du travail j'en ai à revendre. Nemedia avance plutôt bien et prend la tournure que je souhaitais lui apporter. Les textes sont... vraiment plaisants. Les illustrations sont alléchantes à souhait. Nous venons avec Yo et Gildas de tomber d'accord sur le design du nouveau logo de titre dont j'avais crayonné quelques esquisses. Enfin vous verrez, je crois que ça devrait vous plaire... Petit mélange de lettrage bien celte retravaillé avec un soupçon d'heroic fantasy, plutôt, hmm parlant.

Ce qui sans transition me fait passer à cette petite information vraiment plaisante. Je vous avais parlé du "Livre des invasions" de Jim Fitzpatrick et de Slaine, bien entendu. Deux de mes inspirations majeures s'il en est. Et bien Patt Mills le talentueux créateur de Slaine revient à la charge et déjà je me frotte les mains à l'avance en songeant au bonheur que j'aurai de découvrir le premier volume de ce qui devrait être une mini série intitulée "Book of invasions" dont voici déjà un aperçu de la couverture.