08 septembre 2006

Lochlain des Ulaid et autres contes de fantasy barbare

Demata !

Comme je l'annonçais il y a peu de temps, j'ai recentré mon travail sur l'écriture, j'accentue le côté épique et barbare de mes univers par l'outil le plus approprié à cette tâche : le récit.

Mon travail, on apprécie ou on n'aime pas, avouons que j'ai un style un peu spécial qui n'est pas du goût de tous les lecteurs. Le genre que j'écris n'est pas non plus un des mieux connus ni des plus considérés en France. Il est vrai que l'on préfère largement les histoires à l'eau de rose avec de petits elfes, des nains barbus et des magiciens aux chapeaux pointus qui trainent leurs ribambelles de semi-hommes aux pieds poilus à des récits virils et féroces où les personnages sont des hommes et des femmes forgés dans la primitivité la plus absolue. Désolé je n'y peux rien ! J'aime la fureur des combats où s'affrontent des guerriers qui savent ce qu'est la souffrance, des personnages humains bien plus proches de nous que des petites créatures qui se régénèrent à coup de sortilèges et disparaissent sous les plis de leurs manteaux d'invisibilité...

Oui c'est bien la différence entre la Light Fantasy et la Sword & sorcery dont je veux parler. Oui c'est vrai je préfère Fritz Leiber et Robert Howard à Tolkien et Terry Brooks (là je me gausse, excusez-moi quelques minutes je reviens dés que mon fou rire sera passé !), un Vazkor de Tanith Lee et un Tarl Cabot de John Norman me parlent bien plus qu'un Gimli ou un Bilbo (même si j'ai pris plaisir à lire ces ouvrages, ne le nions pas !)

Ah Robert Howard, le père de la fantasy moderne ! Combien de fois n'ai-je pas lu et relu ses ouvrages : Solomon Kane le puritain, Bran Mak Morn le Pict indomptable, Cormac Mac Art le Gaël au visage couturé de cicatrices avec sa cotte de mailles noire comme la nuit et son casque à cimier en crin de cheval, Conan le Barbare... J'en passe et des meilleurs, et c'est sans compter sur les récits fantastiques dont il me serait impossible de faire le récapitulatif tant ils sont nombreux.

Il y a peu, les éditions Eons http://www.eons.fr ont publié deux volumes qui participent à une trilogie dont Emmanuel Collot est l'auteur. Le premier tome "le Celte mélancolique" est une biographie romancée, un livre plein de sentiments, de couleurs, d'images qui s'imposent à vous en vous conduisant dans des décors fabuleux où se déroulent des scènes d'autres vies... On découvre Howard sous un autre jour, sa vie romancée, son Amérique qui n'était certainement pas celle des années vingt ni celle que l'on connait, mais une Amérique de tous les possibles avec des connections avec des univers flamboyants par le biais de dimensions parallèles et spirituelles que "Two Gun Bob" était l'un des rares à percevoir. Etonnant comme je me suis senti proche de ce Howard qui, par bien des aspects me rappelle ma schyzophrénie, mes coups de folie et avec lequel je partage des visions communes ou du moins très semblables de ces passés vécus...

Le deuxième volume, "Corps barbares", est une étude de l'oeuvre de Howard. Son travail est passé au crible par Emanuel Collot qui détaille les sources, les inspirations, un savoir faire et un état d'esprit, des états d'âme particuliers et difficilement compréhensibles pour certains. Nous trouvons également un descriptif des personnages principaux qu'a faits vivre Howard dans la trame de son oeuvre prolifique mais trop courte, durant quinze ans d'écriture...

Puis arrive très bientôt le troisième volume "les enfants de Conan". Et là, je dois remercier Emmanuel Collot car il m'a contacté et m'a proposé de participer à cet ouvrage par le biais d'un de mes récits. Je ne vous en dis pas plus, allez si, je vais quand même vous dire le titre, ça ne mange pas de pain : "Lochlain des Ulaid". Et puis voici la couverture et le 4ème de couverture.




Une belle guerrière, reine des voleuses, s’amourache du plus puissant barbare connu.
Un jeune guerrier shem, l’espace d’une torsion parallèle, croise une légende pour servir de relais à la grande histoire.
Un barbare vomi par les laves sulfurées d’un désert sans nom devient le serviteur d’une dame… son seul remède à une existence devenue brève.
La geste prend des allures d’épopée quand la route se sanctifie en légende, quand une équipée vengeresse finit en massacre et que deux puissants guerriers défont le clan des Sangliers Rieurs.

Vous déplorez que le genre soit trop violent ? Qu’à cela ne tienne !

Pour vous, Khonan, Péronnik, Dame Aspartame, Péron et Grouhmu le Hald terrasseront vaillamment toute prétention au sérieux – puissamment aidés, il est vrai, par des rats, cramains, margouilles, mulots, et autres araignées vampires…

Ce recueil est la plus belle surprise éditoriale depuis l’engloutissement del’Atlantide !
Solomon K.

La descendance de Conan ? Je me posais la question, maintenant je sais ! Si une partie pourrait l’emplir de fierté, et paraît avoir été contée par Howard lui-même, les autres expliquent que nul ne l’a revu depuis l’Âge hyborien !
Bran M. M.

Découvrez dans ce recueil ce qu’il est advenu des puissants barbares nés de la plume noire d’un Texan, revisités par de grands auteurs contemporains. Suivez ces héros sans mesure autre que la légende…