16 décembre 2005

La réalité Celtique de Nemedia dans la chimère

Demata !

Il est vrai que souvent lorsque je parle de Nemedia, je fais référence à la Chimère. Une petite explication s'impose.

Si j'ai choisi pour appellation "Jeu Chimérique Celtique", c'est que je voulais différencier le genre de celui très répandu qu'est le médiéval fantastique. Ce n'est pas que je n'aime pas ce style, bien au contraire, mais il est important de distinguer ce qui n'est pas semblable !

Nemedia peut être traduit (c'est même un anagramme) par Terre médiane, terre du rêve. Pourquoi ? Tout simplement car cet univers a pris pied dans une réalité onirique, dans le songe du Créateur. Il est donc normal que ce soit un univers alternatif qui ne colle pas à la réalité historique. Il s'en inspire, mais comme tout rêve, il subit des changements que l'on ne peut expliquer, des altérations dont la logique n'est vraisemblablement pas la notre, mais qui sont régies par les lois de la Chimère.

Nemedia est loin d'être un jeu historique, déjà car ce n'est pas un créneau qui m'intéressait en tant qu'auteur, d'autres sont bien plus à même de faire correctement ce qui m'aurait vite fatigué.





Même si mes inspirations sont pour beaucoup basées sur les légendes celtiques, c'est indéniable, le véritable esprit Nemediant est plus proche de l'épopée de sword & sorcery sombre, violente et barbare. L'homme est un prédateur pour l'homme, les créatures et les forces mystiques sont terrifiantes.




Mais pour en revenir à la chimère, je vous livre ici le début d'un des textes de la version nouvelle qui devrait vous en dire un peu plus...


Bien entendu, tu sais ce qu’est un rêve ? Oui, j’imagine, car tout le monde fait des songes… Lorsque nous rêvons, notre esprit quitte son enveloppe corporelle et voyage à travers des sphères aussi nombreuses que variées. Chacune de ces sphères est en fait une réalité qu’une personne a créée avec ses souvenirs, ses joies, envies, fantasmes et peines. La Chimère est l’ensemble de ces réalités. Je suis une partie de la Chimère ; c’est elle qui m’a insufflé l’infime parcelle de magie nécessaire à te trouver et te conduire en ces lieux. Avant toute chose, n’oublie jamais que la Chimère est l’essence de toute entité en ce monde. Bien qu’elle existe, Nemedia n’est toutefois qu’un songe parmi tant d’autre, il peut être amené à disparaître à tout moment si nous n’y prenons pas garde. Maintenant que je t’ai donné quelques notions fondamentales sur la réalité de ce rêve, je vais te présenter celui que tous nomment ici le Créateur. Laisse-moi te présenter Bran, celui sans qui ce monde n’existerait pas.

Il y a de cela fort longtemps, tes ancêtres vivaient sur une terre pas si différente de ce qu’est à ce jour Nemedia. Aujourd’hui, pour la plupart, vous avez oublié ce qu’était cette époque héroïque où l’on vivait à la force de l’épée pour l’honneur de son clan. C’était un âge ou l’on mourait heureux de rejoindre ses ancêtres, en sachant que ce ne serait que le début d’une grande aventure où banquets et festins seraient sans fin, au son des harpes, avec pour compagnes éternelles des créatures de rêve… C’était l’âge d’or des Celtes, celui où les hommes marchaient encore au côté des dieux. Bran était un de ces hommes valeureux et fiers que rien n’effraie, ses frères le nommaient Bran-le-Corbeau, fils de Fébal Mac Febail. Les voyages sur les mers fascinaient les conteurs Celtes, qui relataient d'étranges aventures dans des îles lointaines, celles notamment de l'autre monde où vivaient les dieux et les déesses et où les âmes venaient se reposer quelque temps avant de renaître à la vie. Bran fut certainement l’un des plus célèbres navigateurs de son époque. Il voyagea plus loin que quiconque et vécut des aventures si extraordinaires qu’il te semblerait impossible d’y croire. Mais juges-en par toi-même. Un jour, une femme magnifique apparut à Bran alors qu’il observait la magnificence de l’océan. Elle lui parla de merveilles à découvrir en des contrées situées par-delà les mers, les îles de l'autre monde. Chacune d'elles était plus grande que l'Irlande et peuplée de belles femmes qui ignoraient tout de la tristesse, de la maladie et de la mort. Le bonheur, lui chanta-t-elle encore, était le lot de tous les êtres vivant dans ces contrées fabuleuses. C’était plus qu’il n’en fallait pour que Bran ne décide de partir à l’aventure...

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