21 septembre 2005

Le Bouclier d'Elcmar

Demata !

Comme vous avez pu le comprendre, la réalité de Nemedia est sombre et nébuleuse. Les hommes qui souvent sont promis à des destins héroïques et fabuleux peuvent à tout moment basculer, puis par un coup du sort ou pour amuser les dieux, sombrer dans une détresse incommensurable. Conquérant un jour, esclave un autre, tout peut se jouer en quelques secondes. Ne dit-on pas que nous sommes tous les acteurs de notre vie ? Ce fut le cas de Fitz Mac Breodan, fils de Urien Mac Breodan jusqu'au jour maudit où il découvrit le Bouclier d'Elcmar... Mais découvrez plutôt son récit, vous jugerez par vous-même.




Mon bras a été tranché, ma royauté m'a été enlevée… O dieux de mon peuple, je vous remercie d'avoir été si bienveillants avec moi. Plus que la vie c'est mon honneur que j'aurai pu perdre et jamais aucun de mes descendants n'aurait évoqué mon nom avec fierté. Pour tous je suis mort au combat, effaçant les fautes d'une vanité qui n'était pas mienne… Vous m'avez pris ce bras mais grâce à vous j'ai retrouvé la face et même si je ne suis plus suzerain de mon tuath, c'est avec ravissement que je vous honore.

Je suis Fitz Mac Breodan, fils de Urien Mac Breodan, descendant de Uaithne et Niahm du clan des Sangliers Rieurs, eux même descendant de Ruadh Ar Arzel, huitième fils de Nemed. Toute ma vie n'a été que combat pour l'honneur des miens, le respect de nos traditions et la protection de la Pierre du Foyer de mon tuath. Plus de vingt fois sept Gaiscedachs auraient pu mourir sous mes coups ou finir avec au cou le collier des esclaves, avec pour seul fierté, celle de pouvoir encore pleurer leur liberté passée. Au lieu de cela, à tous, selon les codes de nos ancêtres, je leur ai accordé la fraternité de l'épée. Reconnaissants et en leur âme et conscience, avec leurs suivants ils ont rejoint les rangs de mes guerriers. Tout au long de ma vie, j'ai fait mes offrandes à Dagda, Morrigan et j'ai offert des présents aux Druides, même à ceux des peuples que j'avais dominés. Les seules têtes qui ornaient ma demeure étaient celles des faibles qui n'honoraient pas les règles de la loyauté au combat ; les lâches, les fourbes et les traîtres. Je les ai vaincus mais n'en ai tiré aucune joie, car un roi ne tire pas son renom à écraser des serpents.

Je vous encense O Dana et Morrigan, Lugh et Creidne pour m'avoir ôté ce bras qu'un bouclier de malheur ornait. Je vous rends grâce pour ce jour béni où mon ennemi Bran Mac Slough, suzerain du Vindo Gorsedd m'a loyalement défait et que dans sa grande miséricorde, inspiré par vous, son épée a sectionné la cause de mon malheur. Car j'étais le porteur du bouclier d'Elcmar, artefact de jalousie et d'envie. Mille fois je m'étais maudit pour l'avoir trouvé et autant de fois j'ai voulu m'en débarrasser… Las, la volonté de cet artefact maléfique était bien plus puissante que celle de votre faible serviteur. Combien de fois, alors qu'il guidait mes conquêtes selon ses envies et des desseins qu'il ne m'était pas permis de comprendre, ais-je pu prendre de force les fières épouses de mes adversaires pour les soumettre. Sans regret, sans remord, juste par envie et concupiscence. Ce bouclier était ma fierté mais aussi ma damnation quotidienne… Celle de l'homme qui ne peut résister à ses plus vils instincts. Celle de celui qui guidé par les voix de démons d'un autre âge, ne pouvait faire que de servir Tanavenn. Celle qui m'a poussée à tuer mon propre frère car il s'interposait, ne cherchant qu'à me faire ouvrir les yeux.



O amputation heureuse, comme ce jour fut beau, lorsque perdant le bras porteur du malheur, j'ai retrouvé la liberté. Lorsque Bran Mac Slough m'a vaincu. Lorsque j'ai cessé de porter ce fardeau… Le bouclier d'Elcmar fut jeté au fond d'un abîme sans fond. On m'a laissé agonisant, en proie aux loups, baignant dans mon sang. Je me souviens encore, vautré dans la boue, à mi chemin du Sidhe, moribond parmi les dépouilles de mes braves… Je me rappelle cet instant de jubilation intense, quand ont défilé les cohortes du conquérant. Hordes de farouches guerriers le sourire carnassier aux lèvres, porteurs de glaives ensanglantés et de torques dorés flamboyants, leur peau tatouée et balafrée… Ils m'ont ignoré, baignant dans mon sang et dans celui de mes frères. Certains m'ont piétiné. Je ne leur en voulais pas, d'ailleurs le seul souffle qui m'habitait encore était à peine suffisant à maintenir ma carcasse en vie. Malgré cela, je jubilais de savoir que ma libération était venue. Je savais que mon royaume était perdu, que mes richesses et mes esclaves étaient celles de Bran. Mais la malédiction était levée. Aujourd'hui, je suis vieux, la vigueur m'a quittée tout comme ceux que j'ai aimés. Je vis seul au milieu des bois, me nourrissant de baies et de ce que me laissent les animaux, buvant l'eau des sources. J'erre sans fin, sans but, avec pour compagnon un corbeau et le souvenir d'un passé glorieux. Je fuis les hommes et je me terre comme un renard traqué. Mais je remercie les dieux de m'avoir libéré, je les vénère avec ferveur pour m'avoir rendu le droit de choisir ma destinée… Je sais que le Sidhe sera bientôt mon prochain séjour, enfin je retrouverai mes frères. Enfin nous chevaucherons à nouveau dans les plaines verdoyantes, enfin ils pourront me pardonner.

19 septembre 2005

Nemedia nouvelle version


Demata !


A ce jour, en plein travail de réécriture de Nemedia avec quelques fidèles amis, je m’aperçois que le Nemedia voie d’Ogma va être bien meilleur que je ne l’aurai espéré. Tout au début, je ne pensais pas qu’après plus de dix ans d’écriture sur le sujet je pourrai apporter de grosses modifications à ce jeu. Je m’étais trompé et j’avoue humblement que je suis très satisfait de la tournure que prend le projet.

Les habitués de Nemedia vont être agréablement surpris par pas mal de modifications. Déjà le système de jeu qui est basé sur un tirage de Glyphes à la façon des tirages de runes. Ca nous en avions déjà parlé lorsque nous avons donné quelques informations sur l’Ogma système. Mais attention, que l’on ne s’y trompe pas, il n’y a pas que la méthode de création des personnages ou les résolutions d’action qui vont changer !

En effet, en retravaillant les textes du premier livre, toutes les informations que j’ai présentées dans les articles du « Blog des Contrées chimériques Celtiques » me sont revenues à l’esprit. De ce fait j’en ai profité pour donner encore plus de cachet à ce que je modifiais allant jusqu’à totalement modifier certaines données, notamment quant aux peuples que peuvent interpréter les joueurs.



Pourquoi modifier ce qui est déjà existant ?
Très simple. Dans le but de « receltiser » encore plus Nemedia et de lui donner une image nouvelle. Le but de la nouvelle édition n’étant pas de faire un « copier coller » de la précédente version, mais bien de donner à ce jeu un tout nouvel aspect avec des changements qui en feront un nouveau jeu. Les habitués y trouveront leur compte et des surprises de taille, alors que les nouveaux joueurs ainsi que les amateurs de l’ancêtre « Légendes » seront certainement charmés.

Les erreurs passées ont été un bon enseignement. Elles servent à améliorer Nemedia en lui apportant, d’une part une approche plus simple pour les néophytes et également un enrichissement du background comprenant une facilité de lecture grâce à une présentation plus légère et mieux adaptée.

Lorsque je parle de présentation plus adaptée, je veux dire par là qu’elle sera plus fluide, plus agréable, mais aussi que le « design » va changer. De nouveaux illustrateurs travaillent sur le projet et les supports visuels seront totalement changés. Amateurs de belles illustrations, apprêtez-vous à de belles surprises ! Amateurs de bandes dessinées, attendez-vous aussi à quelques petites gâteries, mais ceci si vous le voulez bien, j’en reparlerai en temps et en heure.

En dernier point, je tiens à remercier les potes Bretons de l’atelier rôliste Brestois Calfwech’t pour leurs réalisations et pour l’organisation du travail sur cette nouvelle version. Comme quoi des fois le bouche à oreille et la passion sont des atouts que l’on néglige un peu trop !

17 septembre 2005

Les origines de Breas le Beau

Demata !

Il n'y a pas si longtemps, je vous ai parlé de la rencontre de Streng, héros des Fir Bolg et de Breas, celui du peuple Tuatha De Danann. Aujourd'hui, je vais vous raconter la naissance de Breas le Beau. Je reviendrai ultérieurement sur cet étonnant personnage afin de vous conter le récit de la seconde bataille de Moy Tura et aussi celui de "Nuada au bras d'argent" car ils sont en fait étroitement liés.

L'histoire sombre et tortueuse de Breas nécessite que l'on s'intéresse de plus près à ses origines afin de mieux apréhender certaines particularités qui nous donneront des éclaircissements sur les événements funestes qui advinrent.

En la forteresse de Maeth Scene, la magnifique Eri, fille d'un noble Tuatha De Danann, observait l'océan. Les flots étaient calmes et la surface de cette immensité marine, aussi lisse qu'un miroir. Poussé par des vents magiques, un navire d'argent se profila à l'horizon et glissa dans le calme jusqu'au rivage au pied de la citadelle. Lorsque le navire accosta, Eri apperçu à la proue du vaisseau un jeune homme qui se tenait droit et fier. Il était plus beau qu'aucun dans son pays et sa chevelure dorée s'étalait sur ses robustes épaules comme une crinière. Son manteau et sa tunique étaient brodés de fils d'ors ; il portait deux lances d'argent aux poignées de bronze et son cou étit orné de cinq cercles d'or.

Le prince inconnu, sauta et sans hésiter, gravit les escalier menant à la chambre d'Eri. La princesse Tuatha De Danann qui jusqu'àlors s'était toujours refusée aux hommes les plus vaillants et séduisants de son pays, fut saisie d'un malaise qui fit fondre son coeur et la poussa à offrir sa couche à l'inconnu. Tous deux étendus, ils se laissèrent aller aux délices de l'amour et de la chair. Après de sublimes moments passés ensemble, vint l'instant du départ et Eri se mit à pleurer. Deux peines emplissaient sont âme et la chagrinaient ; celle de devoir se séparer, puis celle de ne pas savoir quel était le nom de son amant. Pour la consoler, le jeune homme ôta de son doigt un anneau d'or gravé des symboles de sa race et de son rang et l'offrit à Eri. Il se présenta alors comme étant Elathan, fils de Delbaeth, Roi des Formoir et en refermant les doigts de la jeune femme sur l'anneau lui fit une dernière recommandation.

"Ne te défais jamais de cette bague, ni par vente, ni par prière, ormis si c'est pour la glisser au doigt de celui à qui elle revient de droit."

Puis, se dérobant au regard d'Eri, Elathan ajouta : " Dans neuf mois naîtra de nos ébats un fils dont tous reconnaîtront la beauté et la magnificence, tu le nommera Eochaid Breas, ce qui signifie "le Beau"."

Avant qu'Eri n'ait pu répondre, Elathan avait réintégré son flamboyant navire qui déjà glissait sans bruit à la surface des flots sans vague vers l'horizon. Les prédictions du Formoiré s'accomplirent et lorsque le temps fut venu, Eri donna naissance à celui qu'elle nomma "Breas" qui comme son père l'avait dit devint le jeune homme le plus beau et le plus fort du pays.

Après la première bataille de Moy Tura, par des circonstances que nous verrons plus tard, Breas fut choisi par les Tuatha De Danann pour régner. Tous lui prêtèrent allégeance et lorsque la couronne fut posée sur son crâne, la Lia Fail se mit à vibrer puis gronder si fort que toutes les pierres levées de la Moy Tura se mirent à gémir... Terrorisée, la Tribu de Nemed se prosterna. Seul Breas vit ce que sa nature Formoiré lui permettait d'apercevoir : La monstrueuse silhouette encornée de Cernunnos tenant d'une main le torque de la royauté et de l'autre Crom Cruach, le dieu Serpent, le ver abominable au mille contorsions. Ses cornes étaient enflammées et ses yeux emplis de sang.



Breas avait vu que son règne serait maudit par le carnage et le sang, les Fir Bolg n'oublieraient pas la défaite de Moy Tura et il serait vain de résister à l'Oeil Mauvais de Balor auquel aucun homme ne devrait jamais se fier s'il ne voulait être corrompu par son pouvoir et perdre sa volonté propre.

08 septembre 2005

Morrigan déesse guerrière

Demata !

Aujourd'hui, je vais vous parler de Morrigan, certainement ma déesse préférée chez les Tuatha De Danann. C'est bien entendu l'une des déesses les plus fondamentales de la culture Celtique. Ma chère amie Eowyn a réalisé une illustration qui donne à cette fabuleuse femme toute sa noblesse, aussi soulignera-t'elle parfaitement le propos du jour. Merci à toi Eowyn !

Lorsque j'ai rédigé les textes sur les Tuatha De Danann que nous connaissons sous l'appellation de Tuathan en Nemedia, j'avais fait que Morrigan était l'une des filles du Dagda. Dans la mythologie Irlandaise, elle est la fille d'Ernwas le Meurtre.

La trinité celte est bien souvent représentée par Morrigan sous trois formes distincte d'où son nom de Triple déesse.

Elle est l'une des composantes de la Triade : Babdh/Nemain/Morrigan, représentant l'aspect de la souveraineté guerrière. Son équipage est rouge, et elle même est rousse avec une cape rouge, son cheval est rouge, n'a qu'une seule patte. La perche reliant l'animal au char traverse la bête de part en part et ressort par son front où elle est fixée par une cheville ! Le rouge, couleur des guerriers mais aussi qui associe la déesse au monde des Morts ; elle est ainsi nommée la Grande Reine ou la Reine des Fantômes. Lors des batailles, elle revêt des formes animales quand on l'invoque en imitant le cri du Corbeau. Elle apparaît alors "basanée, rapide, large de mâchoires, barbouillée de suie et louchant de l'oeil gauche".

Morrigan ne fait pas la guerre physiquement, elle l'inspire et peut influer sur son cours par sa puissante magie, comme elle le fit pour aider les Tuatha De Danann lors de la bataille de Moy Tura. Mais ce ne sont pas là ses seuls talents, Morrigan est aussi connue pour ses prophéties ; la mort, la guerre et... La fin du monde.

Lors de la deuxième bataille de Moy Tura, elle promet de ne jamais manquer son but ; après la bataille elle part répandre dans toute l'Irlande la nouvelle de la victoire et prophétise un "monde future de façon réaliste et sans illusion". L'une de ses plus grandes prophéties, restera l'annonce à Cuchulainn de sa mort, d'ailleurs elle l'assistera dans sa mort en se posant sur son épaule sous la forme d'une corneille.

Bien qu'elle ait été l'ennemie du héros après qu'il ait refusé de lui faire l'amour et qu'un combat où elle se transformait en divers animaux s'en suive, elle détruisit le char de Cuchulainn la veille du combat de ce dernier contre Mebd car elle connaissait son destin.



Les crânes des hommes tués au combat sont nommés les "glands de Morrigan" en référence à son aspect de "truie divine", l'un des nombreux qu'elle avait revêtu contre le héros de l'Ulster. On pourrait aussi citer celui du Taureau brun fabuleux, celui de l'anguille, celui de la louve grise, de la vache rouge sans corne. Enfin il est dit que Morrigan, chaque jour de Samain se lave sur la rivière Unius, un pied au sud de l'eau, l'autre au nord, ses neuf tresses autour de la tête. C'est d'ailleurs là qu'elle s'unit au Dagda et lui promit de toujours lui dévoiler les desseins de ses ennemis.

06 septembre 2005

Jim Fitzpatrick (1ère partie : le livre des conquêtes)

Demata !

Après vous avoir présenté Slaine qui fut l'une de mes nombreuses inspirations pour Nemedia, il y a quelques temps, je me dois de vous parler de Jim Fitzpatrick dont les deux magnifiques ouvrages, "le livre des conquêtes" et "Nuada au bras d'argent" ont éveillé mon intérêt pour les mythes celtes depuis mon enfance.

Né dans le comté de Clare, Jim Fitzpatrick fut bercé par les récits de la tradition celtique dés son plus jeune age. Ainsi entendit-il parler pour la première fois du peuple fée, le peuple Shi que l'on appelle plus souvent Tuatha De Danann. Jim Fitzpatrick talentueux auteur et illustrateur a su redonner leurs lettres de noblesse à ces récits mythiques directement issus de la tradition orale Irlandaise pour, grâce à son art conserver leur intégrité et les rendre accessibles à la majorité. Le courage et la fierté celtes hantent les pages de ces deux ouvrages avec la force et la beauté des anciens héros sur les champs de bataille d'Erin.



Ainsi, le "livre des conquêtes" retrace l'épopée des vagues successives qui peuplèrent Erin. Extrait du cycle mythologique de l'Irlande, il conte, en se basant principalement sur la tradition orale, l'histoire de Tuan (lui même le témoin et narrateur dans l'ouvrage de Fitzpatrick) et aussi la venue des Tuatha De Danann et la première bataille de Moy Tura. On retrouve nombre de rituels et de codes, des listes de héros aux noms évocateurs et bien entendu le déroulement logiques d'événements funestes qui conduirent à la seconde bataille de Moy Tura.

Le "livre des conquêtes" est donc découpé en sept parties
- L'histoire de Tuan et la conquête des Fir Bolg
- La venue des Tuatha De Danann et comment Streng et Breas firent un pacte d'amitié
- Le rassemblement des Fir Bolg à Tara et l'assemblée des Tuatha De Danann
- La première bataille de Moy Tura
- Le songe de Nuada
- La furie guerrière de Nuada
- L'ultime bataille et la mort d'Eochai


A la fin de cet ouvrage remarquable, on apprend comment les Tuatha De Danann firent de Breas le Beau leur roi bien que Nuada les ai mené en Erin et ait gagné la bataille en leur nom. Mais ce dernier avait perdu un bras au combat et la tradition interdisait qu'un homme contrefait rêgnat sur leur peuple, et cette loi ne pouvait être outrepassée... La suite bien entendu dans "Nuada au bras d'argent" !

02 septembre 2005

La Gae Bolga

Demata !

Les guerriers celtes sont réputés sur les champs de batailles pour être de fougueux et frénétiques combattants. Leur armementde base, même s'il peut sembler spartiate (épées, lances, haches) n'en est pas moins agrémenté de quelques curiosités bien barbares et meurtrières. Citons la lance de Cuchulain, la Gae Bolga.

l'une des armes favorite du héros est la « gae bolga », une arme mystérieuse, au fer hérissé de barbes qui pénètre l'ennemi tel un harpon et déchiquette les chairs. Le maniement de cette fabuleuse arme aurait été enseigné à Cuchulain par Scatach, une druidesse chez qui il s'initia à l'usage des armes. Outre le fait que la Gae Bolga se manie comme une lance/épée traditionnelle, elle peut aussi être projetée avec le pied, le dos en appui sur le sol.



L'origine de cette lance étrange, on en a aucune certitude... Toutefois apparait le mot "Bolg" qui rappelons-le vient de Fir Bolg (hommes sac ou hommes foudre) autrement dit un des premiers peuples à s'être installé en Erin : les Belges. Est ce que cela voudrait dire que la Gae Bolga est l'arme des Fir Bolg, rien de moins sur. D'ailleurs un chef des Galates s'appelait "Bolgios", donc, l'origine pourrait également provenir de ce guerrier...

Une autre interprétation digne d'intérêt est donnée par Charles Squire dans son livre "Celtic myths and legends". Il parle de "the invincible spear, made of sea monster's bones" soit la lance invincible faite d'os ou d'arrête de monstre marin. Terrifiant harpon vous en conviendrez !

Pour ma part, la Gae Bolga est très certainement la lance de Lugh, celle qui ne manque jamais sa cible, un des trésors des Tuatha De Danann. Ou tout au moins une copie de cette arme fabuleuse dont la légende dit qu'aucune bataille ne fut jamais gagnée contre elle ou celui qui la tenait en main.

01 septembre 2005

Report de la clôture du concours de scénarios

Demata !

Et bien il faut croire que deux mois n'étaient pas suffisants pour la durée du concours de scénarios, peut être que le peuple Northlander ne vous a pas inspiré. Peut être aussi que le beau temps et la plage ont été bien plus attractifs, ce qui est largement compréhensible en cette période estivale particulièrement ensoleillée!

Aussi, à la demande de nombreux participants dont la rédaction des scénarios n'était pas achevée pour la date butoir du 31 août à minuit, nous avons décidé de reporter la clôture du concours de scénarios au 15 septembre 2005 à minuit.

Dans un but d'équité, ceux qui nous ont adressé leurs oeuvres en temps et en heure bénéficieront de quelques point d'avance ou à leur demande pourront étoffer leurs scénarios afin de ne les rendre que mi sêptembre... Comme les retardataires.

Bonne chance à tous !